12 éléments à supprimer pour vivre la simplicité volontaire

12 éléments (pas si importants) à supprimer au profit de ce qui compte vraiment

Article invité rédigé par Julien du blog Organisologie.

Dans les lignes qui suivent, vous découvrirez pourquoi les gens ont tendance à faire plus de la même chose face à une situation problématique.

Vous découvrirez aussi les bénéfices d’une simplicité volontaire lorsque vous devez gérer vos priorités.

Vous serez invité(e) à supprimer 12 éléments qui vous redonneront des ressources (temps / énergie / argent) à investir sur les choses qui comptent vraiment.

Activités à stopper pour une simplicité volontaire

Sommaire :

Qu’est-ce qui compte vraiment ? Cette question est très personnelle

Pour moi, ce sont les activités qui aujourd’hui, ont le plus de probabilité de me donner du temps libre demain.

Beaucoup de personnes pensent qu’il est possible de gérer son temps.

Au final, nous disposons tous de 168 heures par semaine. Nous ne pouvons pas décider d’avoir une semaine à 180 heures et mettre sur pause un moment agréable de la journée pour le prolonger.

Les gens qui donnent l’impression de bien gérer leur temps et de produire des résultats significatifs vont en fait décider de faire passer un type d’activité avant un autre. Ils vont également renoncer à beaucoup de choses.

Mais renoncer n’est pas facile, car c’est accepter de ne pas être bon dans un domaine pour exceller dans ce qu’il reste.

Faire passer une activité avant une autre est ce que l’on appelle plus souvent, la gestion des priorités.

Si je vous propose de supprimer des éléments pour faciliter votre gestion des priorités, c’est que l’humain a tendance à diluer son temps face aux distractions que le monde lui propose.

Le monde n’est pas neutre

Il est clairement paramétré pour nous distraire et faire de nous des vaches à lait.

L’environnement dans lequel nous évoluons est habité d’organisations qui connaissent notre fonctionnement. Et qui ont un accès direct à notre attention, puis à notre porte-monnaie.

Votre smartphone et ses applications. La TV et ses pubs. Les réseaux sociaux qui récoltent et vendent vos données. Les supermarchés agencés pour vous faire acheter et vous distraire. Tout donne envie.

Si vous souhaitez tout essayer et écouter ceux qui ont intérêt à ce que vous agissiez selon leurs intérêts, alors vous vous transformerez en jongleur fou.

jongleur fou qui n'a pas encore appliqué les principes de la simplicité volontaire

Vous jonglerez entre plusieurs activités dans une roue qui va de plus en plus vite.

Les organisations qui vous entourent rajouteront leurs intérêts dans votre emploi du temps et se foutent de savoir si c’est le bon moment ou si cela vous plait.

Être un jongleur fou dans une roue de hamster qui va de plus en plus vite n’est pas un problème tant que nous courrons seuls.

Dès que nous sommes liés à des personnes qui comptent pour nous (le banquier et ses intérêts, notre conjoint, nos enfants) alors les ennuis commencent. Car s’arrêter de courir n’est plus une option.

Un équilibre précaire

En systémique, l’homéostasie représente notre disposition naturelle à lutter pour l’équilibre mis en place. Cet équilibre peut être dysfonctionnel, la tendance à le conserver demeure.

Cette tendance à conserver notre équilibre va pousser les gens qui courent dans leurs roues de hamster tout en jonglant comme des fous à faire plus de la même chose.

Ceci se passe sous nos yeux sans que nous en ayons conscience.

À ce stade, vous vous demandez où je vous mène ? J’aurais les mêmes réflexions, mais poursuivez votre lecture… cela va s’éclaircir..

Face à un problème, et pour conserver l’équilibre dans lequel on vit, on va faire plus de la même chose plutôt que de changer.

En général, le problème n’est pas le problème

Le problème n’est pas le manque de temps.

Le vrai problème, c’est la tentative solution que l’on met en place (car nous sommes persuadés de faire juste). Et qui en fait, maintient le système dysfonctionnel (et donc votre problème) :

1. Pensez aux personnes surchargées qui pour essayer de tout accomplir travaillent plus tard le soir (faire plus de la même chose). Plus elles travaillent le soir et moins elles se ressourcent pour le lendemain. Elles dorment mal. Veulent bien faire donc stressent.

La solution contre-intuitive dans ce cas serait de s’imposer une interdiction de travail après une certaine heure (la mienne se situe avant mon souper).

De cette manière, le temps à disposition se réduit et ces personnes surchargées vont naturellement diminuer les distractions pour se concentrer sur les activités à haute valeur ajoutée (20/80).

Autres exemples :

2. Pensez à ces managers qui pour réussir leurs projets, vont créer plus de réunions afin d’intégrer les personnes susceptibles de résister…

Alors que plus on est nombreux autour d’une table pour une réunion, plus une décision demande du temps pour être trouvée. Et durant ce temps, la résistance se met en place (c’est du vécu ;)…)

3. Prenons un autre cas d’une personne en manque de temps : pour essayer de bien faire et avoir plus de temps libre, elle va laisser plus de plages horaires vides dans son agenda.

Mais commencer une journée avec des plages horaires vides, c’est comme aller faire ses courses au supermarché sans liste d’achats. Vous vous ferez avoir par les intérêts des autres et à la fin, vous ne serez pas satisfait.

Dans ce cas, l’idée est de planifier sa journée à l’aide de l’agenda BLOC.

L’agenda BLOC consiste à planifier chaque minute de votre journée de travail. Du réveil à l’arrêt du travail.

Vous pensez peut-être que c’est dangereux pour la santé mentale et la paix d’esprit ?

Là encore, c’est contre-intuitif, mais les bénéfices sont multiples… Je vous montre une vidéo détaillée de son utilisation derrière ce clic.

Laissez-moi résumer la première partie (si vous avez scrollé jusqu’ici)

  1. Le temps ne se gère pas. Ce qui se gère, c’est l’ordre dans lequel vous accomplissez une activité.
  2. Nous vivons dans un monde peuplé d’organisations qui veulent que nous agissions selon leurs intérêts et non les nôtres. Nous sommes tentés de tout essayer.
  3. Une activité demande un temps d’investissement initial et un temps de maintien. Chaque nouvelle activité va consommer une partie de nos 168 heures par semaine.
  4. Dans une situation problématique, notre disposition naturelle est de faire plus de la même chose.

À présent, découvrez comment faire moins de la même chose pour libérer des ressources sur les activités qui comptent réellement : celles qui vous donneront du temps demain.

Pourquoi je n’ai pas ouvert mes cartons lorsque je suis revenu de mission ?

Lorsque je suis revenu de ma mission du Kosovo (octobre 2015), je suis retourné vivre chez mes parents pour une raison : créer une colocation de gens dynamiques et ambitieux (c’est d’ailleurs depuis le salon de cette colocation que je vous écris en ce moment)

J’ai stocké mes cartons dans le garage de mes parents et je les ai laissés là plusieurs mois. À présent, je dois les déménager, mais je constate un truc :

Je n’ai pas touché durant plus de 8 mois le 90% de mes cartons. Je suis en droit de me questionner sur leur utilité.

Après réflexion, j’ai décidé de me séparer d’une grande partie de mes biens, car je pense de plus en plus selon le principe suivant « moins, mais mieux ».

Ma semaine se compose de 168 heures…

  • 50 pour dormir
  • 50 pour le travail
  • 10 pour les relations
  • 5 pour le blog
  • 3 pour les réseaux sociaux
  • 3 pour le sport
  • 3 pour la lecture…

Il me reste 44 heures / semaine.

Toutes les possessions matérielles que vous n’utilisez pas vraiment, mais qui occupent votre esprit et vos bras lorsque vous faites le ménage vous prennent du temps et perdent de la valeur avec les années.

Mais la simplicité volontaire va bien plus loin que des possessions matérielles… Je vous donne une liste de 12 éléments à supprimer plus loin…

Lorsque l’on pose sur papier le temps qu’il nous reste une fois les déductions faites, on peut se dire :

« Il me reste encore 40 heures pour regarder le foot à la TV » ou alors « Ah. Il me reste que 40 heures pour aider les gens à être plus efficace dans leurs vies » ou « votre mission personnelle si vous en avez une ».

On pense souvent qu’une journée est composée de 24 heures. Mais elle est composée de bien moins une fois nos activités obligatoires effectuées. Amusez-vous à compter.

Ce temps effectif est celui qui vous permet de créer aujourd’hui plus de temps libre demain.

Un exemple de simplicité volontaire

De 2012 à 2014, j’ai investi du temps / argent dans un brevet fédéral en leadership et management.

À présent, je me dirige vers un 80%. J’ai quitté les chantiers pour me retrouver dans le management et mon salaire a fait un bon en avant.

Plutôt que de travailler 5 jours par semaine, le temps investi il y a 4 ans me permet aujourd’hui de réduire mon temps d’activité tout en pouvant continuer à gérer mes finances correctement.

Mais pour pouvoir attribuer en 2012 plusieurs heures par semaine à mes études, j’ai dû supprimer des activités de ma vie. J’ai dû renoncer à beaucoup de choses :

  1. Les sorties entre potes
  2. Le parachutisme
  3. La TV
  4. Les vacances
  5. etc.

Face à ce constat, la simplicité volontaire du moins, mais mieux commence à prendre sens, mais elle n’est pas facile. Pourquoi ?

Ce n’est pas parce que vous renoncez à quelque chose aujourd’hui que vous avez la garantie d’atteindre votre objectif demain. Il faut réussir à vivre avec l’inconnu.

2 questions pour démarrer simplement

Pour vous rendre la tâche plus facile, je vous propose de répondre à 2 questions. Prenez le temps pour y répondre :

1. Quelles sont les choses / activités / personnes que vous pouvez simplement supprimer de votre vie dès la fin de cet article?

Sans devoir donner de raison ou mettre en place de nouvelles habitudes.

2. Quelle activité vous permettra d’avoir du temps libre en plus chaque jour dans 10 ans ?

Si je blogue, c’est évidemment pour vous rendre efficace et efficient. C’est parce que je crois au leadership par l’exemple. Et parce que les gens ont de plus en plus besoin d’aide dans ce monde surconnecté.

Il y a un aspect que mon pote julien P m’a dit un soir lorsque l’on buvait une bière au bar du Cerf :

« Moi, je vais arrêter de vendre mon temps »

En gros, Julien me disait que « tant que tu vends ton temps, tu n’as pas vraiment de levier dans ta vie. Et tu pourras certes avoir de l’argent, mais tu seras bloqué.

Tu seras bloqué, car même si tu es efficace et efficient, tu es payé pour ta journée de 9 heures. C’est dommage, car les résultats que tu obtiens en 9 heures, tu pourrais peut-être les obtenir en 4 heures. »

Ce n’est pas évident d’arrêter de vendre son temps. Le système économique, social et politique a intérêt de voir des gens qui travaillent de 7 heures à 17 heures, qui rentrent fatigués à la maison.

De plus, travailler par objectif nécessite d’avoir des chefs / managers qui savent y faire avec cette mentalité.

À ce stade vous vous dites peut-être que je vous invite à devenir entrepreneur et créer votre propre business comme beaucoup (trop) de blogueurs ?

Non. Vous pouvez simplement cesser de vendre votre temps en travaillant par objectif. « Julien, je me fous de combien d’heures tu travailles par jour. Je veux que XYZ soit terminé dans un mois » pourrait vous dire un patron.

Début 2016, j’ai commencé à cesser de vendre mon temps, grâce à vous. Avec une mission simple : vous rendre efficace et efficient.

À présent, vous comprenez pourquoi j’ai fait le choix il y a quelques années de faire moins d’activités. Pour investir ces ressources sur des activités qui vont me permettre d’avoir plus de temps libre dans 5 ans.

Vous comprenez pourquoi j’ai fermé la page Facebook Leader & Blogueur. Pourquoi j’ai cessé de parler de l’intelligence sociale sur le blog. Pourquoi j’ai créé des formations.

Pour disposer de plus de ressources personnelles, supprimez ces 12 éléments

Souvenez-vous : en éliminant certains objets, certaines activités et personnes de votre vie… Vous aurez du temps pour d’autres activités qui sont censées donner de meilleurs résultats.

Et donc contribuer à la vie que vous désirez.

Chaque fois que vous dites oui à quelque chose, vous dites non à une autre. Chaque fois que vous dites oui à la télévision, vous dites non à d’autres activités / objectifs.

1. Repousser une décision que l’on connait déjà

Vous connaissez cela n’est-ce pas ? On est tous confrontés à des dilemmes difficiles. On connait la décision qu’il faudrait prendre. Mais parce qu’elle est difficile à prendre, on la repousse, on applique la politique de l’autruche.

Parfois c’est de la patience, car ce n’est pas le bon moment. Parfois c’est simplement de la peur.

2. Regarder la TV

En moyenne, les Français regardent 180 minutes par jour la télévision, les suisses 128 minutes les Belges 150 minutes. Ce qui fait en moyenne 778 heures passées à regarder la TV par année.

Fondamentalement, je n’ai rien contre ceux qui regardent la TV. Mais il ne faut pas venir me dire «  je suis trop occupé, je n’ai pas le temps » en ayant pour habitude de regarder la TV. Dans ce cas-là, ce sont les priorités qui semblent être à revoir.

Charles Hummel en parle dans son ouvrage « The tyrannie of urgency » : une personne qui vous dit «  je n’ai pas de temps » vous dit en fait « Je fais passer des activités que je perçois comme plus importantes avant»

Si vous aimez les défis, amusez-vous à supprimer « je n’ai pas le temps » de votre vie et à remplacer cette phrase par « je fais passer des activités que je perçois comme plus importantes avant ».

C’est une manière d’agir sur le système qui vous entoure.

3. Les réunionites

75% des moins de 35 ans se sentent inutiles en réunions. Et selon une étude, on passerait 3 heures environ par jour en séance…

Est-ce que vous avez une réunion tous les mardis à 10 heures parce que vous avez une réunion tous les mardis à 10 heures ? Ou pour atteindre un résultat précis (prise de décision, soutien technique, animation, etc.) ?

Comme disait Ron Lamb (le directeur de Reynolds and Reynolds) :

 Je suis constamment invité à des meetings auxquels je n’ai aucune raison de participer. Les gens sont tout à fait capables de prendre de meilleures décisions que moi sans que je sois là à contrôler si tout se passe bien.

Toujours de la bouche de Ron, il explique que leur mantra chez Reynolds and Reynolds est le suivant: Need to know or need to be? (Besoin de savoir ou besoin d’être (là)) ?

Certaines personnes ont juste besoin de connaître les décisions et les informations qui font suite à la réunion. Elles n’ont pas besoin d’être physiquement présentes parce qu’elles figurent sur un organigramme.

Évidemment, décliner une invitation peut être délicat suivant l’organisateur de celle-ci.

Mais si vous demandez poliment : ai-je besoin de connaître les informations qui seront discutées durant la réunion, ou est-ce que ma présence vous permettra de prendre une meilleure décision ?

Cela vous permet de petit à petit changer les mentalités. Inutile de préciser que vous devez agir dans ce sens.

4. Les longs emails

Un long email est un signe que vous devez prendre rendez-vous avec la personne (ou l’appeler).

Si vous ne pouvez pas voir la totalité du mail dans la fenêtre de prévisualisation Outlook, alors c’est que soit le mail est mal conçu, soit cela nécessite un coup de fil.

Cal Newport en parle dans son ouvrage Deep Work. Si vous ne savez pas comment répondre à un mail, ou si ce n’est pas facile d’y répondre, alors l’expéditeur de l’email fait mal son job.

Vous avez le droit de ne pas répondre à un email. L’email n’est pas un moyen de communication d’urgence. Est-ce que vous envoyez un mail aux pompiers quand votre maison brûle ?

Email pompier

5. Le multitasking

Si vous suivez Clément depuis un moment, vous savez de quoi je parle, sinon cet article vous aidera à comprendre ce que j’avance par multitasking.

Éliminez les va-et-vient incessants d’une tâche à une autre et remplacez-les par des périodes de concentration intenses.

6. Faire le travail de quelqu’un d’autre

Arrêtez cela de suite.

7. Les ragots

Voici la définition de Rory Vaden dans son ouvrage « Procrastinate on Purpose :» se plaindre ou parler négativement de quelqu’un sans que celui-ci puisse changer la situation.

J’aime l’énoncé suivant : les gens font toujours ce qu’il y a de mieux à faire de leur propre point de vue.

Certains comportements paraissent étranges, fous, etc. Mais pour ces personnes, avec leur carte mentale, leur valeur, leur éducation, leurs ressources actuelles et leurs contraintes, c’est la meilleure chose à faire.

S’en rappeler permet d’éliminer les ragots plus facilement.

8. Donner votre avis

Si on ne vous demande pas votre avis, ne le donnez pas. Premièrement, ils risquent d’éduquer les mauvaises personnes. Et deuxièmement, les gens peuvent vivre sans savoir ce que vous pensez de XYZ.

Quand j’ai besoin de partager quelque chose, j’écris un article.

9. Les gens qui ne vous apportent rien

Lorsque j’avais 16 ans, j’ai quitté mes potes de l’époque qui ne se dirigeaient pas dans la direction que je souhaitais prendre. Séparez-vous des gens qui vous rabaissent, et qui ne vous soutiennent pas dans vos projets (car votre statu quo les rassure).

Ne leur dites pas que vous les quittez et ne leur expliquez pas pourquoi. Vous seriez surpris de voir combien ne vont même pas vous rappeler.

Vous ne me croyez pas ? Quittez les réseaux sociaux 1 mois et comptez le nombre de personnes qui vous fait la remarque.

10. Penser à la suite de votre journée

  • Je me lève à 5h.
  • Je visualise ma journée.
  • Je bois un café en regardant la ville et le lac.
  • J’écris 1 heure.
  • Je me douche.
  • Je pars travailler.
  • Je fais une sieste entre 12h30 et 13h00.
  • Je rentre.
  • Je fais du sport.
  • Je mange (seul / avec des gens)
  • Je lis.
  • Je dors.
  • Voici ma vie.

Je peux facilement y intégrer des imprévus, mais j’évite.

Chaque fois que vous décidez, vous utilisez de l’énergie qui pourrait être utilisée à des fins meilleures. Chaque fois que vous n’êtes pas sûr de la suite, vous êtes comme un consommateur au supermarché sans liste d’achat.

consommateur de supermarché sans liste d'achat

11. Croire ce que disent les gens

Sur ce point, je dois admettre que c’est ce qui m’a permis de prendre beaucoup de distance dans mes relations et de gagner en paix intérieure. Je le dis souvent : l’ouvrir est plus facile qu’agir.

Dès aujourd’hui, quand une personne vous explique une de ses idées, un de ses projets, ne rentrez pas dans les détails. Demandez-lui de vous montrer.

« Montre-moi .»

Montre moi ton projet ou ton idée

Je pourrais encore parler des heures de la puissance de ce principe, mais mon temps d’antenne touche à sa fin.

12. Le surcontrôle

J’ai travaillé avec des gens perfectionnistes qui veulent tout contrôler. C’est l’enfer.
Si vous êtes de ceux-là, je pense bien qu’un article ne va pas vous changer… (quoique), mais retenez ceci :

    1. lorsque vous surcontrôlez le travail de quelqu’un (ou votre travail), le monde avance. Et il avance de plus en plus vite. Trop tarder à publier quelque chose, c’est prendre le risque de se faire dépasser par une nouvelle technologie, découverte et/ou un concurrent.
    2. De plus, vous déresponsabilisez la personne que vous surcontrôlez et celle-ci cessera petit à petit de s’appliquer dans son travail.

Vers une simplicité volontaire: à prendre dans votre sac

  • Le temps ne se gère pas. Seule la gestion de soi permet d’atteindre plus avec les 168 heures / semaine. La gestion des priorités signifie faire passer une activité avant une autre.
  • La simplicité volontaire désigne le fait de réduire le nombre de priorités / activités / matériel pour vous permettre d’avoir plus de temps sur les activités qui compte vraiment. Celles qui vous permettront d’avoir plus de temps libre dans quelques années.
  • Je n’ai pas le temps = Je fais passer une activité avant une autre.
  • La tendance humaine est de faire plus en pensant que la situation s’améliorera. C’est souvent faux.
  • Plutôt que de penser à faire plus, donnez-vous le droit d’éliminer les activités ou choses qui ne vous permettent pas d’obtenir plus de temps dans 10 ans. Ou d’atteindre la vie que vous voulez.

Ai-je oublié des éléments qui méritent d’être éliminés ? Si c’est le cas, profitez de prendre 30 secondes pour aider des centaines de lecteurs à en gagner dans leur quotidien.

Dites à Clément et à moi-même ce qui mérite d’être éliminé. Et dites-nous ce que vous allez éliminer dès la fin de cet article… Afin de tendre vers une simplicité volontaire.

À propos de l'Auteur

Julien Gueniat est le fondateur de  l’Organisologie et l’auteur du livre « 2 heures chrono pour mieux m’organiser. » Il aide les managers ambitieux à transformer leur quotidien stressant en environnement serein et productif.

Sources :

(1) http://www.slate.com/articles/technology/technology/2013/06/how_people_read_online_why_you_won_t_finish_this_article.single.html

Source TV suisse http://www.bfs.admin.ch/bfs/portal/fr/index/themen/16/03/key/ind16.indicator.16010305.160105.html

Source TV France http://www.insee.fr/fr/themes/document.asp?ref_id=ip1437

Source TV Belgique http://www.lalibre.be/actu/sciences-sante/le-belge-passe-en-moyenne-16h-par-semaine-devant-la-television-51b8b68ee4b0de6db9ba01

Source Réunion http://www.lefigaro.fr/vie-bureau/2014/02/17/09008-20140217ARTFIG00123-un-cadre-passe-en-moyenne-seize-ans-en-reunion.php

Lectures recommandées :

Deep Work de Cal Newport
Procrastinate on Purpose de Rory Vaden

Photo © disha1980

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34 commentaires

Temps Action (@TempsAction) dit

12 éléments (que les gens productifs ne font plus) à supprimer dès la fin de cet article >> https://t.co/le3Utble7U

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Louis dit

Votre article est réaliste et parle des situations couramment vécues, mais auxquelles je ne prête toujours suffisamment attention.

C’est simple et pédagogique

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    Julien Gueniat dit

    Bonjour Louis,

    Merci pour votre retour. Le problème est que notre quotidien ressemble à un ouragan d’activités dans lequel il est difficile de rester focaliser sur nos bonnes intentions.

    J’en parlerais bientôt sur le blog.

    J.

    Répondre
Leslie dit

Je pense que l’une des choses qu’il faut éliminer et qui fait perdre beaucoup de temps, c’est de se connecter au réseaux sociaux dès son arrivée au bureau, passer son temps à cliquer j’aime sur des choses sans importances.

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david dit

Merci pour cet article parce qu’on a jamais assez de temps, comme on a jamais assez d’énergie, d’argent ou d’amour! 😉
D’où l’intérêt d’organiser son cerveau pour qu’il fonctionne mieux!

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    Julien Gueniat dit

    Alors comme disait Scott Adams dans son ouvrage « How to fail at almost everything and still win big » l’énergie est un excellent moyen de savoir si ce que l’on fait dans la vie est juste.

    Pour ma par, j’ai pas mal d’énergie et le temps… eh bien ma fois, on en aura jamais assez pour toutes les bonnes idées qui nous viennent à l’esprit, mais dès que l’on arrive à se féliciter pour tous les non que l’on dit (ou pense) alors soudainement, du temps commence à arriver..

    J.

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Marcellin dit

Bonjour,
Cet article vient à point nommé dans mon quotidien actuel. Il me permettra de réorganiser mes priorités dans mon travail de tous les jours.

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    Clément dit

    Bonjour Marcellin,

    Ravi que cet article te soit utile, et merci pour ce commentaire.

    Répondre
Rodolphe dit

Concernant le minimalisme et l’art de ne pas s’encombrer de trop de biens matériels, je suis parti vivre à tahiti et nous sommes parti avec 10 metres cubes d’affaires. Deux ans plus tard, on revient, mais avec 5 metres cubes. et encore, il y a toute la vaisselle, l’électroménager, … autant dire que si j’avais à voyager dans des meublé, j’aurais besoin d’une seule cantine en plus de mon sac de voyage. On se sent libre et surtout, libre de bouger, de changer. Comme tu le sais, c’est le secret de l’épanouissement. qu’est ce que ça fait du bien d’être libéré!
Merci pour cet article.
Rodolphe, un de tes lecteurs assidus 😉

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    Julien Gueniat dit

    Salut Rodolphe,

    Merci pour ton message! Il est vrai que la simplicité volontaire est un mouvement que je suis depuis pas mal de temps (même si hier j’ai acheté des pistolets à fléchettes pour guerroyer dans la colocation ;))

    Je pense que c’est une conséquence à la génération de nos parents qui ont vécu juste après la guerre (ou qui l’on connu) et qui avaient peur de manquer de biens.

    Ou alors, peut-être que l’on comprend que le matériel et les possessions ne nous poussent qu’à en vouloir toujours plus, et c’est assez fatiguant.

    Perso, je suis au top quand je: je me couche tôt, je me lève tôt, je fais un peu de sport, je travaille de manière concentrée, je lis de la qualité, je médite et je passe du temps avec les gens que j’aime.

    Mais l’ouragan d’activités quotidiennes m’éloigne parfois de ce mode de vie. C’est cool aussi.

    Merci et belle journée à toi!

    Répondre
Sara dit

Super article ! Merci beaucoup. Y a plein de point que je vais essayer d’appliquer ! En ce moment j’ai vraiment besoin de changer de vie et de combattre un peu mon impulsivité. J’espère qu’une discipline de vie plus stable me débarrassera des médoc…
Bref merci pour cette article !

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    Julien Gueniat dit

    Salut Sara!

    Il y a pas mal de points en effet. L’importante question à te poser: on partant du principe que tout ce que je fais aujourd’hui continuera d’être fait, quel est l’unique point qui créera la plus grande différence?

    Répondre
Bernardin dit

Bonjour Julien,

Vouloir être trop productif peut devenir contre-productif…

Bravo pour ton article pleins d’enseignements sur la nécessité de clarifier ses priorités, se concentrer et de savoir dire « non » (aux personnes, tv, mails et tentations de toutes sortes).
Je pense qu’il faut être prudent à vouloir être efficace/ performant, il ne faudrait pas oublier le coté relationnel et social. Les réunions, par exemple répond à notre besoin d’appartenance… moins se voir, et finir par (s)exclure…
Gagner du temps, pour quoi faire ? Il peut être bon de se poser la question.Oui, clarifier ses priorités.
Aussi, c’est agréable de prendre le temps de faire les choses sans penser à la performance. En flânant, peuvent surgir des idées, des solutions.
Merci pour tes articles qui me mènent toujours à des réflexions sur mon comportements. C’est bénéfique !
Bonne continuation

Répondre
    Julien Gueniat dit

    Salut Bernardin!

    Oui je l’ai découvert à mes dépends début 2016 ou je bloguais le soir et je n’arrivais plus à dormir. Je ne travaille plus le soir (et je supprime donc automatiquement les distractions et tâches à faible valeur ajoutée).

    J’essaie aussi d’aller au vert plusieurs fois par semaine et les idées viennent. EN même temps, des bonnes idées il y en a des centaines, mais je n’ai juste pas l’énergie pour pouvoir toutes les appliquées. Je fais donc des choix. Choisir c’est renoncer.

    Merci pour ton message.

    (Au final, on veut tous être bien, heureux, content. Certains pensent que cela passe par le matériel, je suis persuadé que cela passe par la spiritualité, mais pas en mode fuite, du genre  » ma vie c’est de la merde, alors je médite » ;))

    Belle journée à toi.

    J.

    Répondre
Lirone dit

Un bon article ! Pour ma part, j’ai supprimé la télévision depuis bien longtemps et qu’est-ce que ça ne me manque pas ! Quand je vois des personnes de mon entourage qui passent des heures et des heures devant, j’ai envie de leur dire « Mais p**** donne moi ton temps ! »^^

Autre point intéressant que tu soulèves : perdre du temps avec des gens qui ne nous correspondent pas. Je préfère la qualité à la quantité et je privilégie beaucoup mon petit cercle d’amis. Cependant, étant de nature sociable, je rencontre beaucoup de personnes et certaines me proposent de sortir, d’aller boire un verre ou autre…Et la tu te rends vite compte que ce n’est plus possible de tout gérer. Déjà que mon temps est super limité Etant quelqu’un d’assez sympa (peut-être trop gentil), je n’aime pas refuser, refuser et encore refuser. Bien que maintenant je juge si une personne peut m’apporter quelque chose et du coup je fais plus attention
Mais Est-ce qu’on passe pour quelqu’un de rude ou c’est juste un préjugé qu’on a de se dire et au final que les gens s’en foutent si tu ne donne pas suite ?

Sinon merci pour cet article piqûre de rappel !

ps : tu ne bosses pas l’après-midi ? :p

Lirone

Répondre
    Julien Gueniat dit

    Salut Lirone!

    Si je bosse l’aprèm. Mes horaires actuels: 07h > 17h30
    La suisse fait toujours rêver? 😀

    Pareil pour le cercle d’amis. D’ailleurs j’ai arrêté de continuer à contacter des gens après 3 refus d’invitation. Et j’ai aussi cesser de vouloir comprendre pourquoi 😀

    Une amie est 3 mois en arrêt accident, elle me dit  » je ne sais pas quoi faire de mes journées ». Je m’arrache mes cheveux aussi et heureusement… j’en ai encore pas mal.

    Par expérience, plus tu te rapproches de qui tu es et plus ça fait chiez une partie des gens (ceux qui n’y arrivent pas) et plus tu t’entoures de gens qui t’apprécient vraiment.

    Combien d’années me suis-je autocensuré sur mon blog?

    Basta.

    J.

    Répondre
Benjamin dit

Excellent article Julien. J’ai reconnu ta touche sans savoir que c’est toi qui avait écrit. Des conseils pleins de bon sens mais que la majorité des gens ne suivent pas, trop occupés qu’ils sont a regarder la tv ou donner des leçons

Répondre
    Julien Gueniat dit

    Salut Benjamin!

    Merci pour ton message 🙂
    En effet, pas mal de gens donnent des leçons plutôt que produire.

    D’ailleurs j’y pense maintenant… mais je vais lancer un truc que je considère assez fou sur le blog prochainement.. C’est un tableau interactif qui te permet de savoir à tout moment si tu gagnes ou tu perds par rapport à l’objectif que tu t’es fixé. 🙂

    Si tu suis un peu mes mails… tu seras informé du lancement (et je cherche des mecs qui ont des objectifs et qui veulent montrer aux gens qu’ils ne font pas que de regarder la TV et donner des leçons…)

    On se tient au jus!

    J.

    Répondre
Jean-Pierre Mercier dit

Je ne pense pas que la solution soit de supprimer sorties avec les potes, vacances et parachutisme, pour faire ses études, j’ai toujours fait le contraire. Ce qu’il faut c’est supprimer l’addiction aux écran qui coûte beaucoup plus en terme de temps:
http://www.challenge-action.com/formations/gestion/formation-gestion-du-temps/

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    Clément dit

    Bonjour Jean-Pierre,

    Oui, mais si l’addiction aux écrans n’est pas le problème majeur pour soi, dans sa situation personnelle, ce n’est pas non plus la solution à tout.

    Je ne nie pas que cela peut aider beaucoup de gens à remobiliser du temps pour ce qui compte vraiment et que le smartphone devient de plus en plus greffer dans la main. Avec tous les conséquences que ça entraîne.

    Si vous avez fait le contraire, et que ça vous a réussi, tant mieux. Mais ce n’est pas le cas de tous, et chacun vit une situation / problématique différente.

    Certes, on n’est pas obligé de tout couper pour réussir. On a quand même besoin de s’aérer, prendre du recul, couper net avec de son activité professionnelle régulièrement pour se ressourcer physiquement et mentalement et mieux repartir.

    Je connais des personnes qui pour réussir leurs études, se sont volontairement mis dans un environnement qui ne leur permettait qu’une chose : se concentrer sur leurs études.

    Ce qui voulait dire, pour certains, partir à l’étranger, dans une ville où ils ne pourraient pas pratiquer leurs activités et passions favorites. Sans cela, ils avaient parfaitement conscience qu’ils n’auraient jamais su se concentrer sur leur but essentiel du moment. D’autant qu’ils savaient que la situation était temporaire.

    Cela ne veut pas dire non plus qu’ils ne vivaient plus. Mais ils ont éliminé, pour un temps du moins, la principale source de distraction qui barrait la route à ce qu’ils visaient.

    Aujourd’hui, ce choix « drastique » qu’ils ont fait quelques temps en arrière leur permet de reprofiter pleinement de leurs passions.

    Ce n’est qu’un exemple. Et chacun gère les choses à sa façon.

    Dans le cas présent, si Julien s’est coupé des sorties, passions, vacances, c’est probablement qu’il a jugé ne pas avoir de temps à consacrer à toutes ces activités.

    Et qu’il a défini les choses qui étaient prioritaires et qui comptaient le plus pour lui à ce moment précis. Ici, comme il l’exprime dans son article, se lancer dans une activité qui permet d’avoir plus de temps libre à court ou moyen terme.

    Mais ce qu’on remarque, c’est que le manque de concentration sur le but visé, empêche souvent, malheureusement, de faire des progrès significatifs ou d’arriver au bout de ce qu’on entreprend.

    Merci pour ce commentaire.

    Bonne journée,

    Clément

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Nicolas dit

La paragraphe sur les 12 choses à supprimer valent leur pesant d’or, ça aurait suffit en soi à faire un excellent article! c’est un des meilleurs résumé que j’ai lu. J’adore les articles de Julien, c’est mon bourrin préféré (peut être notre passage commun dans l’armée ah ah ah) mais un gars aussi porté sur l’efficacité devrait faire des articles plus courts. C’est dommage ils sont géniaux mais ils seront passés en mode scan par 80% de ses lecteurs. Ils méritent mieux. Niko

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    Julien Gueniat dit

    Salut Nicolas!

    Merci pour ton retour.
    C’est vrai que le 80% des gens quittent la page lorsqu’ils voient la taille de leur curseur diminuer, mais je pense engagement 🙂

    La taille d’un article à l’époque où l’économie de l’attention remplace l’économie monétaire, c’est une manière d’augmenter la qualité (et non la quantité) des gens qui me suivent et commentent.

    Sinon je recommencerai à faire des vidéos. Mais je note car je ne pourrais pas éternellement faire des articles de 3000 mots. Facebook aura notre peau! (qu’en penses-tu?)

    Belle journée à toi.

    J.

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      Nicolas dit

      En pratique il y’a des études qui prouvent qu’au delà de 700-800 mots, la grande majorité des lecteurs ont décroché. Cela dit, Steve Pavlina (on aime ou on aime pas mais ce gars déchire niveau audience) fait toujours des tartines et ça marche.
      Mon opinion est qu’avec des articles longs, tu gagnes sur la qualité de ton audience mais tu perds sur la quantité. C’est dur la vie d’un pur ! 😉
      Je t’ai adressé un mail pour une proposition d’article invité mais je ne sais pas si ça a marché, ton site m’a affiché une page blanche avec juste « 0 » marqué dessus aprés que j’ai rempli la fiche de contact. Amicalement Nicolas (http://efficacite-familiale.fr/)

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        Julien Gueniat dit

        En effet Nicolas, les statistiques vont dans ce sens… et bientôt les blogs seront morts et la vidéo sera partout (surtout sur FB). Et il ne faut surtout pas quittez les réseaux sociaux en ce moment…

        Mais pour avoir mis mon nez dans la systémique (et j’ai pas mal apprécié) je constate tout de même que le contre-sens marche aussi pas mal.. (justement car il permet à une minorité de s’identifier à mort, ou presque – hum hum-) à cette différence qui se fait lisser par les masses.

        Et donc je te rejoins sur ton opinion 😀

        C’est pareil en tant qu’individu, la différence agit comme un filtre sur ton entourage.

        Perso je n’ai rien reçu… pourtant j’ai reçu d’autres emails. Quel formulaire as-tu utilisé?

        Belle soirée Nicolas.

        Répondre
    Clément dit

    Si ils en retienne le 20% le plus important, c’est bon quand même 😉

    Cela dit, c’est vrai qu’il est long !

    Le reste de l’article permet à Julien de faire passer son idée, plutôt que de balancer 12 points qui selon moi, sans rejeter leur pertinence, seront tout autant scannés. De même qu’on sait que bien des lecteurs ne lisent pas les articles au complet.

    Donc si le petit temps investi à lire cet article permet d’en gagner après, ce qui est en plein avec le sujet abordé, cela vaut le coup de s’y attarder. Même si ça concerne que 20% des lecteurs 🙂

    Merci pour le commentaire.

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      Nicolas dit

      Oui c’est vrai aussi ! le problème est que le coeur de l’article porte sur ces douze points (c’est d’ailleurs dans le titre) et que la grande majorité des lecteurs auront décroché avant d’arriver sur le paragraphe en se disant « hé mais ça n’a rien à voir avec ce qu’il y’a dans le titre ».
      Aprés, comme je l’ai répondu à Julien, c’est un choix, celui d’une audience de qualité vs la quantité. Ce n’est pas forcément un mauvais choix, loin de là, c’est juste un choix un peu osé ! 😉
      Amicalement Nicolas

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        Julien Gueniat dit

        Et ça part en discussion! J’adore, déjà que je fais une entorse de bosser après mon repas du soir..

        Je vous laisse les gars 😀

        A+

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marc dit

Gérer son temps, gérer son argent, gérer sa santé… trois chose qu’on n’apprend pas à l’école et personne ne se demande pourquoi ? Parce que sans doute trop de gens profitent de nous laisser dans l’ignorance à ce niveau-là. Regardez à qui profite le crime et vous aurez vos coupables.
Temps, argent et santé sont des choses qu’on se souhaite mutuellement au nouvel an, qu’on espère avoir en suffisance et la plupart des gens s’en remettent à la chance pour en avoir plus. Lorsque les gens comptent sur la chance, c’est parce qu’ils ignorent comment s’y prendre autrement. (La française des jeux vous remercie)
Merci pour cet article !

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    Julien l'organisologue dit

    Salut @Marc.

    Yes tu as raison il y a des manques d’éducation dans ce domaine. Mais c’est pour le bien du système actuel 😉

    Merci pour ton retour.

    J

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Alicia dit

Bonjour, pensais pouvoir lire un article sympas sur la simplicité et me voilà bien déçue de lire en fait un article sur une sorte d’utilitarisme ne cherchant que la productivité. Je trouve cela effrayant, tout calculer pour supprimer tout ce qui est inutile. Même les amis, d’après vous, doivent être utiles, sinon on les supprime. Et le pire, je lis qu’il ne faut pas donner son avis, même l’esprit critique est donc balayé avec les choses inutiles?
D’après votre article, je ne dois voir mes activités que par le gain qu’elles me procureront et jamais pour leur but intrinsèque. (Exemple je fais des maths pour devenir ingénieur et pas pour la beauté de la science).
Pour moi, une vie simple est une vie justement consacrée aux choses inutiles. Soit les hommes (les autres), car l’homme n’a pas à être utile, à la beauté, à l’amour.

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    Julien l'organisologue dit

    Salut Alicia,

    Merci pour ton retour.
    Dans certaines situations je ne donne pas mon avis car cela ne va pas faire changer la situation. Il faut replacer le contexte de l’article 🙂

    Pour les amis oui naturellement que je vais fréquenter ceux qui veulent mon bien et éviter les relations toxiques.

    Merci d’avoir pris le temps de poster votre commentaire.

    Belle continuation 🙂

    J

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Ester dit

L’article est trop long. Pour me simplifier la vie j’ai arrêté la lecture à moitié…

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    Julien l'organisologue dit

    À votre place, pour me simplifier la vie, je n’aurais même pas pris le temps d’écrire votre commentaire. 🙂

    J

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