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28 commentaires
Bonjour;
Merci pour cet article, effectivement c’est moins évident de changer d’habitude. parce que d’une manière générale nos habitudes sont ancrées au plus profond de notre subconscient. mais avec de la volonté et de l’autodiscipline on y arrive.
Cordialement
Le changement est inévitable, il convient juste à chacun de le manipuler à sa guise, si on veut progresser ou non. Merci pour cet article très intéressant !
RépondreBonjour et merci pour cet article riche en valeur^^
C’est une confirmation de l’adage : « Ce ne sont pas les habitudes qui font l’homme, mais l’homme qui fait ses habitudes »;)
RépondreBonjour Clément et merci pour cet article que j’ai trouvé très intéressant.
Vous avez bien cerné les piliers nécessaires pour prendre une nouvelle habitude. Ce dont vous parlez, au final, c’est la conscience de soi et la conscience de ce qui nous entoure. Un chemin fabuleux vers la découverte de soi.
Merci pour votre partage.
Cordialement,
Nicolas
Bonjour, comment fait-on pour respecter la limite de temps que l’on s’est fixé pour exécuter une tâche ? Je me fixe une limite raisonnable pour me booster mais dans le fond je sais que j’ai plus de temps donc au final ma tâche dure toujours plus longtemps…
RépondreBonjour Maggy,
Ce qui montre que le temps qu’on s’accorde pour une tâche est en général une limite mentale.
Justement, l’idée est de faire comme si vous n’aviez pas plus de temps que la limite fixée. De se créer une sorte d’urgence provoquée.
Sinon, l’idéal est d’utiliser un minuteur.
RépondreBonjour Clément,
Bravo pour ce bel article.
Ne penses-tu pas que la durée pour une nouvelle habitude dépend du degré de « naturel » ? Je ne sais pas vraiment comment exprimer cela. Disons que faire des pompes n’est pas un besoin naturel. En revanche, manger des fruits certainement plus. D’où le temps moins long pour les fruits. Qu’en penses-tu ?
Dorian
RépondreBonjour Dorian,
Merci pour ton commentaire.
Oui, je vois ce que tu veux dire et il doit y avoir un peu de ça aussi. D’autant que manger des fruits parait quand même moins difficile que de se taper une série de pompe 😉
Je pense également qu’un des facteurs en jeu est ce que cette nouvelle habitude représente pour la personne. Ce que cela lui apportera vraiment (a elle ou à son entourage) et l’image qu’elle s’en ai faite.
Se rappeler de temps en temps pourquoi on le fait ne peut-être que bénéfique.
Merci d’être passé.
Clément
RépondreOui c’est clair ! Je suis parti du constat qu’il n’y avait pas ou peu de facteur motivant. Mais pour reprendre l’exemple des pompes, celui qui veut se muscler et celui qui s’en fout n’auront pas les mêmes motivations pour le faire, c’est certain !
Au plaisir.
Dorian
PS : ton commentluv ne fonctionne pas
Bonjour Dorian,
Merci de m’avoir prévenu. C’est maintenant réparé (normalement). N’hésite pas à tester 😉
Clément
RépondreBonjour Clément, merci pour tes conseils vraiment importants.
Mais malgré toutes ces bonnes idées sur les moyens d’acquérir une habitude, ça peut « coincer » si des parties de nous ne sont pas d’accord :
– elles peuvent refuser l’habitude elle-même : ex. perdre 4 kg en 4 semaines. De nombreux blocages émotionnels se cachent derrière les problèmes de poids : on peut grossir par « fidélité familiale », par un vague désir de se dévaloriser, pour « se protéger » derrière une « barrière » de kilos, et tant d’autres raisons.
– elles peuvent aussi se cabrer devant le fait même de prendre, délibérément, une nouvelle habitude : ça peut être vécu comme un enfermement, réactiver des mauvais souvenirs (par exemple, les « tiens-toi droit », si souvent répétés aux enfants), ou encore ça éveille la question : « pourquoi cette habitude plutôt qu’une autre ? Je veux changer ça, ça et ça » (résultat : on ne change rien). Ou encore une sorte de « fidélité familiale » telle que : « dans ma famille, on n’a jamais été organisé, mais c’était sympa quand même », ça peut même aller jusqu’à confondre « bonnes habitudes » et maniaquerie, psychorigidité. Sûr que tout ça, ça n’aide pas !
Donc, à mon avis, il est nécessaire de travailler les deux simultanément : tes conseils (vraiment utiles) s’adressent au cerveau rationnel, mais il faut prendre en compte AUSSI le cerveau émotionnel (celui qui a engrammé les blocages ci-dessus).
C’est en lisant ton article que j’ai pris conscience de la deuxième catégorie de blocages : le refus inconscient de prendre délibérément des habitudes.
Toute forme de développement personnel consiste, d’une manière ou d’une autre, à déprogrammer / reprogrammer le cerveau émotionnel. L’EFT a toutes les raisons de bien fonctionner pour ces blocages spécifiques :
– « Même si une partie de moi croit qu’il est très sympa d’être b… et ne veut rien changer à ça, je peux envisager de voir les choses différemment… » ;
– « Même si on m’a tellement embêté(e) à vouloir me faire prendre des bonnes habitudes, j’ai conscience que ma rancune m’empêche de faire ce que je veux vraiment… » ;
– ou encore en prenant le problème dans l’autre sens : « Même si je suis très organisé(e), même si je décide de prendre des bonnes habitudes, je ne suis pas maniaque, psychorigide, casse-pieds… ça n’a vraiment rien à voir ».
Après avoir écrit tout ça, je réalise que j’ai des petites choses à voir de plus près (à l’aide de l’EFT), pour mieux profiter de ton blog.
A bientôt.
Bonjour Clément,
66 jours pour former une nouvelle habitude !
Je trouve ca long mais d’après tes arguments c’est très plausible.
Par contre je suis 100% d’accord avec le « Une seul à la fois » 🙂
Bonjour Xolali,
66 jours, c’est l’étude menée à l’University College de Londres qui le dit. Mais si tu regardes les 3 études, on retrouve chaque fois un minimum de 20-22 jours.
Clément
RépondreFinalement la lecture de ces différentes études a quelque chose de rassurant, savoir qu’on peut mettre entre 21 et 254 jours pour prendre une nouvelle habitude, ça explique pourquoi j’ai lâché souvent au bout des 3 semaines fatidiques : ça n’était pas suffisant. Quelle que soit la résolution, 21 jours pour moi ça n’a jamais marché.
Là j’ai démarré une « action » et je suis à 6 semaines. Pourtant il m’arrive encore d’oublier…comme quoi les chercheurs ont raison, il faut du temps.
Par contre j’avais pris une habitude juste après avoir mis mes chaussettes (hé oui !) et après plus de 2 ans, celle-ci est bien ancrée. Et les jours où je ne mets pas de chaussettes, il y a comme un « blanc » dans ma routine, mais je m’adapte 🙂
Donc là, c’est vérifié, plus de 254 jours : ça fonctionne !
Bonjour Béatrice,
Merci pour ton retour d’expérience et toutes ces précisions.
En effet, 21 jours n’est pas toujours suffisant pour ancrer une habitude.
Ton expérience, comme celles citées dans l’article, montre qu’il faut tester et voir comment ça se passe pour nous dans la réalité.
C’est là qu’on se rend compte du temps qu’il faut, en fonction de la difficulté de l’action à pratiquer, du nombre de répétition (tous les jours ou non), de la façon de s’y prendre mais également du plaisir qu’on y trouve.
Ton exemple à propos des chaussettes est très parlant 😉
C’est d’ailleurs l’un des moyens les plus efficaces d’adopter une nouvelle habitude, en la pratiquant juste après une routine déjà établie dans son quotidien. Ça agit comme un déclencheur pour ce qui suit.
Donc quand ce déclencheur disparaît, on sent qu’il manque un truc, comme tu l’illustres dans ton commentaire.
Clément
RépondreSuper cet article, je suis bien d’accord avec la stratégie « une par une », moi qui ai parfois les yeux plus gros que le ventre. Le côté « spécifique » me fait penser à la méthode des objectifs « SMART » : Spécifique, Mesurable, Ambitieux et Accepté, Réaliste, Temporel, que je trouve très efficace.
Concernant le « débat » sur le temps pour créer une habitude, j’aime l’approche de Stephen Guise dans son livre « Les Mini-Habitudes ». Il propose de ne pas fixer une durée justement.
S’il s’agit d’une bonne habitude que nous souhaitons intégrer dans notre vie, il n’y a pas de raison de vouloir la pratiquer pendant une durée fixe
Simplement, se fixer une mini-action à mettre en place chaque jour.
Chaque jour, nous avons besoin de nous préoccuper uniquement de l’action du jour. Ainsi le cerveau se concentre seulement sur le présent. Cela évite de se fatiguer à penser aux 29 jours qu’il reste.
Merci encore pour l’article:)
RépondreBonjour Samuel,
Merci pour ton commentaire !
Tout à fait, une mini action est « tout ce dont on a besoin. »
L’idée de la durée fixe n’est pas tant d’arrêter une fois qu’elle est passée mais d’avoir un repère pour savoir au bout de combien de temps l’habitude sera effectivement ancrée.
Après, on peut très bien ne pas se fixer de durée comme tu le dis. Je prends souvent le repère de 30 jours pour se donner un défi et la semaine pour procéder par étape et mesurer ses progrès/corriger son approche si besoin. Ça ne veut pas dire qu’on arrêtera après 🙂
Répondretrès intéressant, j’ai fait une vidéo sur le sujet n’hésitez pas à aller voir pour un point de vu différents 🙂
vidéo habitudes : https://youtu.be/v14Ib74kiSM
Bonjour Clément
Auriez-vous, s’il-vous-plaît, la référence des travaux de Paul Winner sur les 22 et 30 jours pour former les voies neuronales dans le cerveau et aboutir à un nouveau comportement ? J’ai cherché sur le net, mais je n’ai pas trouvé… Merci beaucoup pour votre retour 😉
RépondreBonjour Stef,
Je ne l’ai plus sous la main, mais il me semble que Jeremy Dean en fait référence dans son livre Making habits, breaking habits, how to make changes that stick.
RépondreBonjour Clément
Ok merci beaucoup pour votre réponse. Je vais regarder du côté de ce livre 😉
Belle journée !