Ça y est ! Vous êtes décidé.
Vous allez enfin vous lancer à l’assaut de vos quelques kilos en trop.
Vous avez une envie furieuse de vous mettre au sport sur une base régulière.
Vous ne résistez plus à l’envie d’apprendre le chinois.
Pas de doute. Vous êtes sacrément décidé à prendre une nouvelle habitude.
Pourtant, il est assez facile de prédire ce qui va se passer pour vous… Et qui risque fort de laisser votre belle motivation sur le carreau.
Je vous explique.
Ça risque bien de vous arriver…
Quand on cherche à créer ou à changer une habitude, on échoue bien souvent à la première tentative.
Pourquoi ? Un manque de préparation, une mauvaise approche, des imprévus. Tout un tas de raisons fait qu’on échoue.
Mais, autant vous le dire tout de suite. Ce n’est pas grave du tout ! C’est même une bonne chose. Vous allez comprendre pourquoi tout de suite après.
Le problème, c’est que beaucoup voit l’échec comme le résultat final. La seule issue possible.
“J’ai essayé de faire ceci et j’ai échoué, tant pis. La partie est finie.”
On associe souvent l’échec avec les mots “nul, incapable, bon à rien.” Des bancs de l’école aux bureaux des entreprises. Alors forcément, quand ça nous arrive à nous, il est difficile de ne pas se sentir diminué. Rejeté. Lamentable perdant.
En réalité, si Thomas Edison s’était arrêté après son premier échec, il n’aurait jamais inventé l’ampoule électrique.
Et les exemples sont légion.
Tenez, pas plus tard qu’hier soir, je regardais une émission de télévision dans laquelle on expliquait la réussite d’un surfer devenu milliardaire, Nicholas Woodman.
C’est le créateur de la GoPro®, cette petite caméra HD qui permet de filmer tous ses exploits sportifs. Eh bien, Nicholas Woodman attribue en grande partie son succès à l’échec de sa première entreprise.
S’il avait tout arrêté après ce premier essai, il n’aurait jamais connu la réussite qui est la sienne aujourd’hui.
Tout ça pour dire quoi ? Que l’échec n’est pas une fin en soi. En fait, c’est tout le contraire.
L’échec fait partie du processus.
Le tout, c’est de changer de perception. Cesser de voir l’échec comme le pire qui puisse arriver.
Il faut plutôt le voir comme le résultat d’un test. Comme une étape à part entière.
Quand on veut créer une nouvelle habitude, on teste une approche, une façon de faire. Car on ne peut pas savoir à l’avance et à 100% ce qui va fonctionner pour nous.
Un peu comme quand on se trouve dans une pièce plongée dans le noir et qu’on tâtonne du bout des doigts pour trouver l’interrupteur. Au bout d’un moment, on finit par tomber dessus. Mais si on ne tâtonne pas, on ne risque pas de le trouver.
Vous voyez où je veux en venir ?
La création d’habitudes est un retour d’expérience continu.
Vous n’avez pas perdu vos 500 grammes hebdomadaires au cours des 7 derniers jours ? Vous ne parvenez pas à courir vos 5 kilomètres comme prévu ?
Bonne nouvelle ! C’est un indice qui vous indique qu’il faut modifier votre approche.
Analysez la façon dont vous implémentez votre nouvelle habitude, et ajustez là. Simplifiez le processus, réduisez la difficulté, changez le contexte…
En général, il suffit d’un petit changement pour faciliter les choses.
Mais pour cela, il faut revoir sa perception de l’échec et prêter une attention toute particulière aux raisons qui font que ça n’a pas fonctionné.
Une fois votre plan d’attaque modifié, faites un nouveau test aussitôt. Itérez tout de suite après.
En procédant de cette façon, les échecs ne seront plus une tare, mais une source d’apprentissage.
Chaque nouvelle tentative vous rapprochera de la bonne méthode. Celle qui vous permet de transformer une simple action en habitude positive.
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Clément est le créateur de Temps Action. L'ambition de ses contenus ? Vous aider à éliminer le superflu et faire ce qui compte vraiment.