La planification semble posséder quelques zones d’ombre dans l’esprit des gens.
Pour certaines personnes, planifier rime avec complication. Pour eux, soit c’est trop compliqué, soit c’est inutile.
Dans les 2 cas, le résultat est le même. Au revoir planning, bonjour à l’improvisation et aux aléas du quotidien.
Mais il est difficile de comprendre les avantages d’une pratique si on y voit que des inconvénients.
Cet article va donc lever le voile sur quelques-uns des a priori qui pèsent sur la planification.
Sans planning, par quoi commencer ?
Planifier, c’est difficile et ça rend la vie compliquée.
Ce genre de réflexion peut trouver sa source dans la multitude d’outils et de gadgets en tout genre qui existe et qui ont été développés pour organiser ses journées.
Entre les logiciels, les applications, les synchronisations des différents systèmes, on a plutôt tendance à se diriger vers la boîte d’aspirine !
Devant cette afflux de possibilités, il n’est pas étonnant de se sentir débordé, dépassé par les événements. Car, il faut choisir le système qu’on va utiliser parmi la ribambelle possible. Puis le découvrir, comprendre son fonctionnement et enfin, le but tant recherché, s’en servir.
Pour quoi faire ? En toute logique, pour être plus efficace, plus zen et mieux organisé.
Au début, il est normal de mettre un peu de temps pour être opérationnel.
Mais là ou ça se gatte, c’est lorsque ça prend plus de temps à utiliser son système qu’à exécuter les tâches que l’on a à faire.
Au final, on peut se retrouver à passer le plus clair de son temps à faire joujou avec son système. Et on perd rapidement de vue les avantages que la planification est sensée apporter.
Garder les choses simples, surtout au début.
Adopter un système qui ne donne pas mal au crâne lorsque vous l’utilisez et dans lequel vous pouvez avoir confiance. Car c’est quelque chose qu’il faut pouvoir utiliser au quotidien.
En résumé :
Une simple feuille de papier peut donner de bien meilleurs résultats qu’une application de tâches hyper complète, mais très lourde à gérer au quotidien.
Le deuxième élément qui pose problème, c’est penser que préparer ses journées et ses semaines à l’avance nous impose un cadre trop rigide.
En gros, on se sent bloqué, pas libre de ce que l’on voudrait faire. On voit l’emploi du temps comme un carcan qui nous bloque dans nos actions et nous prive de liberté.
La réalité, c’est que ce genre de raisonnement nous incite à faire tout un tas de choses qui ne sont pas forcément utiles.
On a davantage tendance à fixer son attention sur la première tâche qui saute aux yeux et à y passer plus de temps qu’on le devrait. On est plus réactif aux événements, en proie aux urgences et à l’improvisation.
Si vous avez tendance à voir le planning comme un carcan, dites-vous que :
C’est en se focalisant sur l’essentiel et en le réalisant que vous vous sentirez plus libre, porté par la satisfaction et la fierté d’avoir accompli ce que vous vouliez.
Une autre erreur sur la planification, c’est de surcharger son emploi du temps.
C’est l’exact opposé du premier point, à savoir planifier à l’excès ses semaines et ses journées. Évidemment, avec un emploi du temps qui déborde de tous les côtés, on a vite fait de se débarrasser de la planification.
Les causes d’une surcharge de tâches peuvent être multiples :
Il faut être conscient qu’on ne peut pas tout faire. Nous devons faire des choix, et c’est ce que la planification permet.
Nous devons choisir les tâches que l’on veut abandonner, pour pouvoir accomplir ce qui est vraiment important dans notre vie. Ce qui apporte des résultats significatifs.
Dans un prochain article, nous verrons quelles erreurs peuvent être évitées en planifiant ses journées.
Et vous, qu’est ce qui vous freine au sujet de la planification ?
Clément est le créateur de Temps Action. L'ambition de ses contenus ? Vous aider à éliminer le superflu et faire ce qui compte vraiment.