Aujourd’hui, je vais vous parler de l’exécution de vos tâches.
Vous allez voir comment rendre votre charge de travail plus facile à gérer, grâce à 3 astuces simples.
Mais d’abord, voici pourquoi vos journées ne sont pas aussi productives que vous le voudriez…
C’est un fait.
Être efficace n’est pas chose facile, d’autant plus aujourd’hui, où les distractions de toute sorte nous envahissent.
Mais là où ça se corse, c’est que ce n’est pas seulement un, mais plusieurs facteurs qui jouent contre nous.
Tout d’abord, nous sommes les rois de la procrastination.
Dans toute activité, il y a des tâches rebutantes à faire. Parfois, ce sont de vraies corvées. Parfois, ce sont les choses les plus importantes.
Ce qui est sûr, c’est que vous devez les faire, même si elles ne vous enchantent pas.
Vous pouvez toujours en déléguer une partie, si toutefois vous en avez la possibilité ou les moyens. Mais vous ne pouvez pas tout déléguer.
Alors, si vous ne parvenez pas à vous motiver ou trouver un moyen pour les exécuter, vous êtes coincé.
D’autant que l’organisation ou l’efficacité personnelle n’est pas une compétence enseignée de façon systématique à l’école ou en entreprise.
Pourquoi ? C’est un mystère. Pourtant, tout le monde y gagnerait.
On n’apprend pas non plus à rendre son travail “actionnable”. C’est-à-dire à transformer les informations reçues en actions utiles et à l’exécution pratique.
Et pour compléter le tableau, lorsque vous n’êtes pas votre propre frein, ce sont les autres qui en deviennent un.
Les imprévus, demandes urgentes et interruptions au moindre prétexte en sont le meilleur exemple.
En subissant les méthodes d’organisation parfois déplorables des autres, vous peinez encore plus à avancer sur ce pour quoi vous êtes payé. A apporter votre valeur ajouté. A vous accomplir dans votre activité.
Dans la suite de cet article, je vais vous présenter 3 astuces simples pour mieux faire face à ces freins et digérer plus facilement votre charge de travail quotidienne.
C’est parti.
Quand on rencontre une personne qui nous plait, le plus difficile, c’est le premier pas.
Même chose pour les tâches.
Bien souvent, ce qui bloque, c’est le démarrage. Se lancer dans l’action.
Une fois qu’on y est, les choses se mettent en place. Les idées viennent. L’appréhension du début se dissipe à mesure que l’on avance.
On peut tirer profit de ce phénomène pour exécuter ses tâches l’une après l’autre et maintenir sa concentration.
Comment ? Il suffit de les grouper par contexte et leur assigner une plage de temps définie.
Vous avez des coups de fils que vous repoussez depuis des jours ? Regroupez tous vos appels pour les passer les uns à la suite des autres.
Lorsque vous aurez effectué le premier, votre état d’esprit aura déjà changé. Cela deviendra une évidence de passer le second, puis le troisième…
Vous pouvez appliquer ce principe aux petites tâches récurrentes à mener chaque jour ou plusieurs fois par semaine comme le traitement des emails, des documents papiers ou des appels téléphoniques.
Il est même possible d’étendre ce principe à l’échelle au dessus en vous créant des journées thématiques.
Par exemple, une journée rencontre avec les nouveaux clients potentiels. Une journée rédaction de rapport ou de chapitre d’un livre. Une journée administrative où vous traitez toutes les tâches s’y afférant….
L’idéal est d’expérimenter est de voir ce qui marche le mieux pour vous.
Vous profiterez de la sorte de l’effet d’amorçage d’une tâche et d’une concentration plus forte sur le travail que vous êtes en train d’effectuer.
Et voici comment faciliter encore plus cet effet.
Si vos tâches sont floues, vaguement définies ou trop générales, vous risquez de les remettre à plus tard.
C’est pourquoi, je vous recommande d’éviter les verbes comme regarder, revoir, étudier, rechercher, améliorer… Pour définir vos tâches.
Le cerveau déteste ce genre de mots. Quand ils les voient, sa réaction est la suivante :
« Que ça à l’air pénible à faire ! Encore un truc qui demande beaucoup de travail… Oh non, pas ça… »
Votre cerveau associe ce genre de mots à de la douleur ou de la pénibilité.
Donnez lui plutôt une formulation qui donne envie d’agir.
Ce qu’il lui faut pour bien fonctionner, ce sont des indications précises sur le résultat à atteindre.
Donc, quand vous notez ce que vous avez à faire, pensez plutôt en terme de résultats spécifiques et directs :
Plus c’est spécifique, direct, rapide à faire, plus il est probable que vous fassiez cette tâche.
Quand vous donnez à votre cerveau une action de ce genre, il se voit déjà en train de l’effectuer.
Vous ne devez pas vous demander 36 choses au sujet de votre tâche, ce que ça représente, ni par où commencer au moment où vous devez la faire.
Toutes ces réponses doivent déjà se trouver dans la formulation de la tâche, si celle-ci est suffisamment claire et spécifique.
Pour certains, les interruptions sont une vraie plaie. Ils sont obligés d’abandonner leurs priorités pour traiter l’urgence ou la demande qui leur est faite.
Car il est mal vu de refuser, même si la demande n’a rien à voir avec vos priorités du moment.
Il existe une astuce pour esquiver en douceur l’interruption, sans avoir à dire non, et continuer sur votre travail en cours.
Réservez des plages de temps chaque jour pour les interruptions, après votre travail le plus important en cours.
Lorsque quelqu’un vient vous voir pour effectuer telle ou telle chose, dites oui.
Mais comme vous êtes déjà occupé sur un travail important, proposez-lui de traiter sa demande à la prochaine plage horaire spéciale interruption réservée. A 11 heures par exemple.
Tout en montrant que votre temps a de la valeur.
Et vous donnez le temps exact que vous pouvez lui accorder. Par exemple 45 minutes aujourd’hui, ou 30 minutes par jour pendant les 2 prochains jours.
Je vous suggère donc de prévoir au moins 20% de temps au cours la journée sous forme de plages d’interruption.
Ce qui représente pour une journée de 8 heures de travail par exemple, 96 minutes (1 heure 40) à réserver pour les imprévus.
Vous pouvez placer la moitié de ce temps dans un créneau du matin, et l’autre moitié dans l’après midi. Ou encore au moment où vous risquez le plus d’être dérangé.
Mais toujours après la plage de temps que vous aurez réservé pour votre travail le plus important du jour.
Et si il n’y a pas d’interruption, vous pourrez toujours exploiter ces plages pour traiter vos emails, les choses diverses de dernière minute ou pour avancer dans votre travail.
Bref, c’est un moyen plutôt élégant de ne pas laisser ses priorités se faire vampiriser par les interruptions de toute sorte.
Libre à vous bien entendu, suivant la nature de la demande, de l’accepter ou non. Ou encore de l’orienter vers une personne plus adaptée pour l’aider.
Ces 3 astuces sont simples mais elles peuvent néanmoins avoir un impact réel sur la façon de gérer votre charge de travail.
J’espère que cette mini série vous aura permis de mieux percevoir l’importance d’une solution d’organisation personnelle, des pièges à éviter à ce sujet, et de la façon d’appréhender les tâches de votre activité.
Maintenant, bien sûr, il y a plus à couvrir sur ce sujet.
C’est pourquoi j’ai créé un programme complet pour vous aider en détails à choisir la solution idéale d’organisation personnelle et comment l’utiliser au mieux dans votre activité.
Mais pour le moment, voici ce que je vous invite à faire :
© Photo Doreen Salcher
Clément est le créateur de Temps Action. L'ambition de ses contenus ? Vous aider à éliminer le superflu et faire ce qui compte vraiment.